Luz y Sombra

Text(ure)-Pagnol-Livre-Déodorant

(J’écoute le morceau Light of the seven de la B.O de Game of Thrones par Diram Djawali. Ce morceau nous l’avions écouté sous space-cake au jour de l’an 2023 à Rotterdam avec Papillon… Une expèrience...)

Dernières nouvelles :

-J’ai ouvert ce matin la page Instagram de la revue Text(ure). On a à priori trouvé un imprimeur intéressant. On lance la campagne de financement Ulule ASAP et la revue devrait sortir en novembre. Je suis contente du travail accompli même s’il reste beaucoup à faire. Dans les goodies et les contreparties aux contributeurs, il y aura notament un tote-bag créé par mes soins, signé La petite faiseuse de poème , avec cette phrase : Que sont devenus les roses que nous n’avons pas cueillies ? (Sur deux lignes : Que sont devenus les roses / que nous n’avons pa cueillies ?) On va aussi créer un lot de 3 cartes postales avec sur chacune un poème érotique, un lot de 3 cartes postales avec sur chacune une photo prise par J.M et une planche de stickers. Je suis moins fan de l’idée des stickers mais c’est l’idée de Célia et elle y tient. la version définitive de la revue en PDF est plutôt une réussite pour un premier numéro et sans aucune expérience de notre part. J’espère que ce lancement sera un succès ! D’autant qu’on a vocation à évoluer, à se développer et à devenir une maison d’édition de poésie. J’y crois !

-J’ai terminé le tome 3 de la saga des Cazalet. On me l’avait volé avec mon sac à main (un mois déjà) mais pour le terminer je l’ai emprunté à la bibliothèque. Je pense peut-être écouter le tome 4 en audio sur Nextory (je teste l’application.) J’ai commencé hier La gloire de mon père de Pagnol. Je l’avais offert à Angie pour son anniversaire en avril et je réalise que le niveau de français est très soutenu… Moi qui pensais que ce serait simple pour elle. La pauvre. Même moi j’ai parfois besoin d’un dictionnaire pendant ma lecture. Comme quoi j’avais des apriori sur Pagnol, le fantasme d’une langue sans fiotitures, assez brute. Je n’y étais pas du tout ! En fin de compte, la complexité de la langue est proche de celle de Giono. Hier, en prenant un café en terrasse avec Angie, je me suis donc excusé pour ma "bourde". Au contraire, elle a dit, ça me fait progresser en français et apprendre des mots nouveaux. (Et moi aussi...) Par exemple, le mot déhiscence.

-Hier, je me suis assise pour attendre le métro à ma sation La Timone. Il y avait un livre abandonné sur l’un des sièges d’attente du quai. Un gros livre qui traitait de l’école. Le titre en était Être à l’école je crois, mais je n’en suis plus sure. Une photo ancienne couleur sépia ornait la couverture. Bon. Toujours est-il que personne ne s’est assis sur ce siège. Il y avait du monde, des personnes assez âgées. Mais personne n’a osé déplacer le livre pour s’asseoir. Je me suis fait la reflexion que, s’il s’était agit d’un journal, d’un magazine ou de tout autre objet, quelqu’un l’aurait enlevé sans scrupule. Mais pas un livre. Il y avait comme une sorte de déférence, de respect face au livre sur le siège. Comme s’il posssédait une aura sacré. Comme s’il était encore le symbole de quelque-chose de supérieur au reste. Et ça m’a fait plaisir. Moi même je n’aurai pas osé bouger le livre, le mettre par terre ou sur la poubelle.

- J’ai acheté un déodorant de la marque La Rosée. Et dés que je l’ai senti, son parfum m’a frappé. Il a touché cette zone du cerveau directement liée aux souvenirs. Il m’a fallu moins de deux secondes pour être plongée dans le passé, dans l’enfance, dans la petite salle de bain de mes grands-parents maternels à Civaux, dans la Vienne. J’en ai parlé à Tif, ma collègue, et je lui ai fait sentir le déodorant pour savoir ce que son parfum évoquait chez elle. À son tour, elle m’a confirmé qu’elle aussi, cette odeur était en lien avec ses grands-parents, quelque-chose, une crème ou autre, que sa grand-mère appliquait. D’ailleurs elle m’a dit que je n’aurais pas du l’orienter ainsi car quoi-qu’il arrive, pour elle aussi la senteur était lié à ses grands-parents. C’est assez étrange.

Sinon, je sais que mon frère ne va pas bien. Il a du être pris en charge aux urgences psychiatriques de je ne sais plus quelle bled en Charente Maritime. Mais là, je ne me sans pas encore l’énergie d’affonter cette nouvelle. J’en parlerai avec P demain au téléphone.
Sélim est à Paris. Nous sommes allé vendredi voir ensemble Le Livre de la jungle (notre Disney préféré) qui était diffusé en plein air dans le cadre de Marseille en été (ou l’été à Marseille). Cette nuit là, nous avons fait l’amour de manière absolument divine. Mais ce qui m’inquiète, c’est que depuis quelques temps, je ne me sens connectée à lui que lorsque nous faisons l’amour. Il est un peu distant… Je lui ai parlé de cette distance mercredi soir dernier. Il a dit qu’il s’en rendait compte.. Mais si ça persiste je vais devoir lui en reparler. "Je comprends que tu veuilles me laisser de l’espace, je lui ai dit, on est tous les deux indépendants. Mais ne m’en laisse pas trop quand-même, sinon je vais le combler..."