Je réalise qu’ismael m’a fait plus de mal que je ne le pensais. Je n’avais vraiment pas besoin de ça après une rupture et un déménagement dans une ville inconnue…
Je pensais ne pas avoir de séquelles suite à cette (courte) relation. Et pourtant...
Il apparait que tout se déroule simplement et naturellement avec S. et malgré tout j’ai la certitude qu’il va fuir, que je ne lui plais pas tant que ça, qu’il se montre simplement poli, qu’il a su déceler mes craintes et mes insécurités et que bientôt il va me dire ou me faire comprendre que c’est mieux qu’on en reste là. Rien d’objectif ne m’informe en ce sens. Mercredi on s’est vu pour une petite expo au Centre de poésie. Puis il m’a proposé de prendre un verre en terrasse. On s’est fait un bisou. On s’est dit au revoir. Il m’a dit qu’il me retrouvais à son retour de Paris, et "à très vite". Mais : je panique. Incapable de penser que je peux vraiment lui plaire. C’est affreux. Et celui-là, vu le niveau, j’ai pas envie de le laisser filer.
Ça me bouffe toute mon énergie. J’ai vraiment un problème.
(Je pars travailler dans une heure et je n’en ai vraiment pas envie...)

Sinon, ce soir j’ai une soirée cumbia avec Angie, Aubrey et des copines latina d’Angie, ça va me changer les idées.
Et concernant la revue nous avons reçu une bonne nouvelle : la graphiste accepte de travailler avec nous sur une mise en page de 60 pages (!!!) pour 500 euros. C’est inespéré.
Certaines poétesses et poètes, malgré leur oui de départ et malgré relance n’ont finalement rien envoyé. Je pense à Nour Cadour, Kyiémis, Mona Messine ou Tim Dup. Je suis quand même bien déçue car ce sont des têtes d’affiches si l’on peut dire. Je me faisais une joie de les publier. Mais bon, on a quand même Falmares !