Il y a quelque-chose comme un semblant d’orage cet après-midi sur Marseille. Une lumière grise et éclatante. Et je pense à Mehdi. Que je retrouve ce soir pour aller dans un bar à vin dans le Panier, puis au cinéma à Noailles. Je n’aime pas l’idée de changer son prénom. Ça m’a porté malheur jusqu’ici de changer les prénoms. (17h17). Il s’appelle Selim et je l’appellerai S.
Alors, avec S., nous avons passé une super soirée jeudi. Il est l’inverse d’Ismael. Chez lui, aucun red flag, aucun signe contradictoire, aucune incohérence et surtout, aucune demande pour monter chez moi le "premier soir", chose pour laquelle Ismael avait lourdement insisté. Jusqu’à me mettre mal à l’aise. Ce qui m’avait mis la puce à l’oreille…

Je viens de terminer l’envoie des messages de propositions de retravail aux participants à la revue dont Célia et moi estimons que les textes mériteraient d’être retravaillés. (Mon Dieu que cette phrase est longue et moche.)
Ce projet prend forme peu à peu.
J’ai enchaîné deux semaines complètes de travail et je n’ai pas eu le temps de lire beaucoup. Entre la gestion de mes émotions suite à la situation de crise Ismael, les débriefs avec les copines, le scrolage stérile sur les réseaux sociaux et mon semblant de vie sociale ici, je n’ai pas pris le temps.
J’ai testé Timeleft mercredi soir. Bon, l’appli est sensée te mettre en contact avec des gens de ton âge et au final j’étais la "petite jeune" de la soirée, alors que je vais fêter mes 38 ans ce mois-ci. Donc y’a encore du boulot. Mais j’ai néanmoins rencontré deux presque sexagénaires très sympas, Marc et Isabelle, et le restau libanais était bon. Marc et Isabelle étaient contents de savoir que mon date de jeudi, avec S. s’était bien passé.
Il me plait beaucoup. Il est je crois un homme à ma mesure. À la hauteur de Papillon. Tous les indicateurs sont au vert mais je ne veux n’y m’emballer ni trop en parler car j’ai peur de me ramasser une fois de plus.
On ne s’est pas embrassé ni rien. Et d’ailleurs je ne suis pas pressée. Pas avec lui. Il me donne envie de prendre mon temps. De sortir de mes vieux schémas.
Mais, quand même : qu’est ce que j’ai hâte de le voir tout à l’heure...
(D’ailleurs je ne sais toujours pas comment m’habiller...)