Ne pas parler des européennes
Bon, un drôle de dimanche. Je ne veux pas m’attarder sur les élections européennes car je suis écoeurée. Écoeurée par cette jeunesse surtout, ignorante, irresponsable, égo-centrée, qui a signé son propre arrêt de mort.
Il y a eu un brillant article du Gorafi qui tournait sur Instagram, titré : Le pays qui célébrait le Débarquement contre le fascisme il y a trois jours vote massivement pour le fascisme. Je crois que tout est dit.
Ismael, le narcissisme et la toxicité incarnés, revient à la charge pour voir s’il m’a marqué au fer rouge. Tellement narcissique qu’il a osé me sortir qu’il savait très bien que mon dernier poème parlait de lui. Je l’ai vite refroidi.
S. m’a écrit que j’étais sublime sur ma dernière photo de profil whatsapp. On se voit demain midi. Il m’emmène déjeuner au Ciel, un rooftop du Vieux Port. Ce que j’ai hâte de le voir…
Aujourd’hui j’ai fini d’envoyer les e-mails de refus pour le revue Text(ure).
J’ai appelé mon père. Mon frère lui a parlé de mes poèmes et d’à quel point il avait trouvé magnifique un poème que j’avais écris sur lui justement (papa). Mon père, dans sa grande pudeur, ne l’a pas formulé comme ça. Mais je sais de quel poème il parlait.
J’ai jardiné un peu sur ma terrasse, repiqué des plants de basilique.
Je suis exténuée. Je vais lire. Et me coucher. Demain je me lève tôt : il faut que je trouve un arbre à chat pour Jacky qui me rejoint à Marseille mercredi prochain, puis je me ferai belle pour rejoindre S.