Il a deux grains de beauté sur la queue. Et rien que d’y penser, ça m’émeut autant que ça m’excite.

Nous devions nous voir ce soir avec S. mais il est malade. Je me suis sentie très déçue, j’ai paniqué même. J’ai tout de suite pensé que c’était une stratégie d’évitement, un préambule à la distance puis à l’arrêt de notre relation naissante. Mes amies et mes collègues m’ont calmé. Vu le mec que c’est, il est plus que probable qu’il soit tout simplement malade.
C’est vrai qu’on a passé une soirée et une nuit magiques entre mercredi et jeudi (hier matin donc), sans parler de la journée de mardi, inattendue, qu’on a passé à la plage vers Malmousque… J’ai d’ailleurs pris un affreux coup de soleil sur le visage tellement ça tapait fort. Je n’avais pas mis de crème solaire, moi qui passe mes journées à en vendre en répétant aux clients à quel point c’est essentiel…
(Je viens d’utiliser trois fois le verbe "passer" en trois lignes, je suis vraiment exténuée).
Je remonte dimanche matin à Paris à l’occasion de mon anniversaire qui aura lieu le 18 juin. Ça va me faire du bien. Ma famille, mes amies. Et puis quand je reviendrai à Marseille, cette fois mon chat reviendra avec moi. Oui, Jacky Chat me rejoint ce mois-ci à Marseille. J’ai acheté une litière et des gamelles. Il faut que je commande sur Le Bon Coin un ou deux arbres à chat et un grattoir pour ses griffes. Je ne vais vraiment plus avoir de place dans mon studio… J’ai peur que Jacky manque à Papillon, mais c’est mon chat et j’ai besoin de lui à mes côtés.

Hier j’ai vécu une journée assez curieuse. Entre bombe lacrymogène dans mon immeuble et thé avec un jeune homme inconnu algérien très mignon et très intelligent à Noailles alors que j’allais rendre des livres à la médiathèque. Il m’a abordé dans la rue et s’est montré tellement classe et tellement rigolo que j’ai accepté de prendre un thé à la menthe avec lui. Si bien que j’ai failli ne pas avoir le temps de rendre mes livres à l’Alcazar.

Concernant S. la tendresse, la connexion, le feeling avec lui sont de plus en plus évidents, délicieux, intenses. Je me suis réveillée dans ses bras hier. On s’est câliné, embrassé longuement avant qu’il ne me murmure un tendre "bonjour". Il m’a fait jouir tellement fort avec sa langue. Premier orgasme avec lui...
Il a un grain de beauté à l’intérieur de la main, sur l’index droit je crois. Je ne sais pas pourquoi ça m’attendrie comme ça.
Il a deux grains de beauté sur la queue. Et rien que d’y penser, ça m’émeut autant que ça m’excite.
Mercredi soir, alors que nous commencions à faire l’amour dans mon lit, je me suis couchée sur son torse nu, il m’a dit "rien que sentir ta peau contre la mienne c’est magique"
Il me rend timide, limite coincée.
On s’est masturbé mutuellement en se regardant dans les yeux. Il avait ses doigts qui pénétraient lentement mon vagin pendant que mes doigts humidifiés s’attardaient sur son gland. J’étais fascinée par son visage, sa respiration, son plaisir. Ça suffisait comme ça. On n’avait pas besoin de plus. J’aurai voulu que ce moment ne s’arrête pas tellement c’était bon. (Punaise je suis mouillée rien que d’écrire ça, de me rappeler ça.)
On s’est dit qu’on prendrait le TER ensemble pour contempler les paysages de la région. C’est une idée que j’avais en arrivant à Marseille, et lui il me l’a proposé. Il me l’a proposé mardi, en plein mistral, assez timidement.
Oh purée, j’espère qu’il est vraiment malade !! !