Sex and the city
Je n’ai pas écrit depuis longtemps. Je m’en veux.
Deux allers-retours à Paris : un du 16 au 19 juin à l’occasion de mon anniversaire. L’autre du 2 au 3 juillet pour un séminaire d’entreprise. C’était épuisant mais ça m’a ressourcé. Voir mes amies et ma famille me fait toujours autant de bien. Le soir du 2 au 3, avec Papillon, on a regardé des épisodes de House of the dragons, notre série, en mangeant des bêtises. Il ne va pas bien je le vois. Il est épuisé par son travail à l’hôtel, épuisé car il bosse de nuit, épuisé car depuis deux mois il n’a pas d’intimité, hébergeant gratuitement deux amies et étant obligé de dormir sur la canapé. Vivement qu’elles se cassent ces pétasses, surtout une qui abuse totalement de la gentillesse de Papillon. Le voir comme ça me brise le coeur. D’autant que moi ça va plutôt bien, abstraction faite de la situation politique de ce pays ET de ma situation financière.
Jacky, mon chat, m’a rejoint à Marseille le 19 juin quand je l’ai ramené de Paris. Le trajet en train s’est bien passé, il a été très calme. (Et là aussi, j’ai bien vu mardi que Jacky manque à Papillon...)
J’ai fait la connaissance d’une nana incroyable, Nat, artiste peintre et illustratrice. Je sens qu’on va bien s’entendre toutes les deux.
Ce soir, avec S., on va à un concert de flamenco dans le cadre du festival Marseille jazz des cinq continents. Sur les affiches dans le métro, j’ai vu qu’un des plus grands guitariste actuel, Vicente Amigo, faisait partie du festival. J’ai invité S. tout naturellement. Je crois qu’aujourd’hui plus que jamais, il faut profiter des festivals non ? Vu la conjoncture...
Je suis tellement heureuse de le voir ce soir. Plus ça va, plus je le kiffe.
J’ai beaucoup parlé avec Artemis à Paris, au séminaire et dans notre train de retour. Elle pense que mon malaise, mon déchirement, vient du fait que je veux rentrer dans une case d’exclusivité alors que peut-être, peut-être, suis-je faite pour aimer deux personnes à la fois, pour vivre comme ça. "Tu papillonnes" elle m’a dit, "T’es faite pour séduire et vibrer". Et dés l’instant où je m’envisage plus libre, moins enfermée dans un carcan, je me sens mieux, soulagée, apaisée.
Je sais que S. a déjà expérimenté le polyamour et qu’il est plutôt pour. Je sais que j’aime toujours Papillon et que je le veux dans ma vie jusqu’à la fin. Je sais que je suis en train de développer des sentiments pour S. Je sais que je ne renoncerai pas à Papillon. Je sais que mon désir est fragile et se nourrit de romanesque… Bref, je commence à revoir mes (les) schémas imposés.
Ah, en ce moment je me suis mise à re-visionner Sex and the City. Ça faisait une bonne dizaine d’années que je n’avais pas revue cette série. À l’époque j’étais plus jeune que les protagonistes, aujourd’hui je suis légèrement plus âgée… C’est une sensation étrange et mélancolique, mais également familière, confortable. Les choses n’ont pas tellement changées. Je me régale. Le soir sur ma terrasse, un verre de vin et un épisode.
Bon, j’aurai voulu écrire plus mais je manque de tant, j’ai du ménage à faire et je "dois" m’épiler. Non, les choses n’ont pas tellement changées…