Luz y Sombra

Atelier poésie

Hier soir, à l’anniversaire d’Angie, à qui j’ai finalement offert La gloire de mon père, j’ai fait la connaissance d' Aubrey. (Je l’avais déjà rencontré mais très brièvement lors d’une soirée salsa à laquelle je m’étais rendu à mon arrivée à Marseille dans l’optique de connaitre des gens...)
Aubrey est présidente d’une association locale qui oeuvre pour l’inclusion et l’enrichissement culturel des migrants et des réfugiés politiques. C’est une association très interessante et très active qui compte beaucoup de membres. Lors de la soirée salsa, j’avais ainsi pu rencontrer deux femmes ukrainiennes, un jeune homme afghan et une jeune femme libyenne. Appelons cette association Samba.
Aubrey et moi avons longuement discuté de son travail et des activités proposés par Samba. De mon côté, j’ai parlé de ma création de revue de poésie avec Célia et de notre statut associatif. On a eu l’idée d’éventuellement proposer un atelier poésie avec les membres de l’asso que j’animerai. Ça m’a pas mal motivé. J’ai quand même beaucoup de temps libre à Marseille de part mon temps partiel. C’est quelque-chose que j’ai souvent eu envie de faire : transmettre mon goût des mots et de la littérature à un public qui n’a pas forcément accès à ce type de contenu culturel. Et je me dis qu’un atelier Haïkus, rien de tel pour améliorer son français et son vocabulaire, par la recherche du mot juste ! J’ai même cette idée qui me vient d’inclure les poèmes de ces personnes dans la revue de poésie. Car Célia et moi voulons une revue avant tout engagée ! Et ce n’est pas avec tous ces hommes blancs, cisgenre, hétérosexuels et plus ou moins boomers que notre revue va respirer l’engagement… En plus, ce serait hyper valorisant pour ces personnes de voir leurs textes publiés.
Bon, je vais en toucher deux mots à Aubrey : on se revoit avec elle, Angie et son amie argentine la semaine prochaine à la Plaine pour aller danser. Et bien sur je vais en parler à Célia.
Ce projet me met en joie !

Bon, finalement le monsieur des cafards ne vient pas ce matin car on lui a volé sa fourgonnette dans la nuit (C’est Marseille bébé!)
Ça me laisse du temps ce matin pour continuer d’avancer sur la sélection des poèmes, répondre à un e-mail et travailler la version 2 de mon texte pour l’atelier avec Louise à l’école Les mots. Après, j’irai bosser, en espérant qu’Artemis sera revenue à la normale avec moi. En chemin j’irai faire un bisou à Ismael.

(Un copain m’a écrit il y a peu qu’il espérait que la vie était douce avec moi. Ça m’a fait cogiter. Douce n’est pas le mot, ai-je répondu… Je dirais plutôt que la vie est juste avec moi.)