Gueule de bois
J’ai une gueule de bois monstrueuse dont je peine à me remettre. J’ai vraiment passé un dimanche pourri. (Je suis sur ma terasse, la chanson d'Anastasia " Loin du froid de décembre" sort d’un appartement en contrebas, tout à l’heure c’était "Libérée délivrée".)
S. revient mardi de Paris. Il est parti deux semaines. En tout début de relation ça commençait à faire long...
Il s’est passé milles choses depuis la dernière fois que j’ai écrit ici. Je regrette de ne pas prendre le temps. Je me sens constamment surchargée et fatiguée. Je dors beaucoup trop tard aussi. Il fait une telle chaleur chez moi, c’est parfois intenable. Ce soir c’est agréable, il y a une brise légère après la tempête de cet après-midi. Mais dés demain les grosses chaleurs reprennent.
J’ai passé une soirée assez étrange. Hier soir, Artémis m’a invitée dans une endroit très prisé pour la fête à Marseille. Nous étions avec deux amis d’enfance à elle et des amis à eux. Une dizaine en tout. Parmi ces gens, il y avait une fille, Anna, qui m’a toute de suite plu. Elle est journalise et réalise des documentaires voyage pour Arte. C’est dans ses bras que je me suis effondrée en larmes quand, à la fin de la soirée, complétement torchée, toute la douleur de ma rupture avec Papillon que j’avais mise de côté à refait surface. Ça m’a bien libéré (délivré). Mais il faut que j’accepte que je ne suis pas guérie, que je l’aime encore très fort, que je n’arrêterai pas de l’aimer et que personne, jamais, ne pourra le remplacer dans ma vie. Au fond, je crois que ce sera lui quoi qu’il arrive. Dans quelques temps.
Hakuna Matata (c’est la chanson qui passe chez les voisins maintenant).
Ça faisait longtemps que je n’avais pas pris une telle cuite. J’ai vomi en rentrant, c’était affreux.
Cette brise fait vraiment du bien à mon mal de tête. Je vais essayer d’écrire ma recommandation littéraire pour Text(ure). Puis je vais lire un peu.